Les Ampoules basse consommation, la médaille d’or
Longtemps limité à l'éclairage par des ampoules incandescentes, le marché de l'éclairage a fait sa révolution depuis quelques années : ampoules halogènes et surtout ampoules fluo-compactes et LEDs sont arrivées. Pourtant, la diffusion massive de ces deux dernières technologies, efficaces énergétiquement tarde à venir.
Les ampoules fluo-compactes
En résumé
- Avantages > Faible consommation d’électricité / Durée de vie / Rentabilité rapide
- Inconvénients > Inadaptées au froid, à éviter en extérieur l'hiver / Allumage lent avec certains modèles / Cycles d’allumages et extinctions limités avec certains modèles / Champ électromagnétique en proximité de l'ampoule / Contiennent du mercure
Ces avantages et inconvénients
Les ampoules fluo-compactes (dites LFC) sont composées d'un tube néon replié. Les lampes fluo-compactes sont très économiques à l’usage, en termes de kWh consommés et euros dépensés. Aujourd'hui, seules les LFC de classe énergétique A sont autorisées sur le marché. car elles ont fait de gros progrès (temps de chauffage à l’allumage beaucoup moins long, modèles adaptés aux allumages fréquents, prix moins élevés que les lampes à LED…).
Cependant, elles ne conviennent pas toutes aux luminaires équipés d’un variateur. Elles supportent assez mal les basses températures et ne sont donc pas idéales à l’extérieur. Les tubes fluorescents sont économiques à l’achat et à l’usage, mais il est important de bien choisir la température de couleur de son ampoule pour éviter la froideur de la lumière dans un salon ou une chambre.
Mercure et Ampoules fluo-compactes : les ampoules fluo-compactes, tout comme les tubes fluorescents, fonctionnent grâce à une petite quantité de mercure (0,005 % de leur poids). Le mercure est toxique, il peut entraîner des problèmes de santé s’il s'accumule en trop grande quantité dans l’organisme.
La quantité de mercure contenue dans une lampe est infime (moins de 2 mg pour la plupart quand les vieux thermomètres en contenaient 2 g soit mille fois plus), et casser une ampoule occasionnellement ne représente pas de véritable danger, néanmoins des précautions sont à prendre en cas de casse :
- bien aérer la pièce pendant plusieurs heures
- ramasser les débris avec des gants
- utiliser du ruban adhésif pour récupérer les minis brisures et les poudres (ne pas utiliser l'aspirateur qui disperserait le mercure dans l’air ambiant)
- placer tous les débris dans un contenant hermétique et amener le tout au recyclage
Les lampes à incandescence, la médaille d’argent
On aurait bien aimé dire que l'incandescent, ça n'existe plus, malheureusement, il y a une tendance au retour à cette technologie, alors soyons vigilants ! Les lampes à incandescence représentent le démarrage de l'éclairage électrique à grande échelle. Les dernières décennies ont vu être consacrés des technologies d'éclairage plus propices aux enjeux énergétiques de notre temps. Les lampes à incandescence sont progressivement reléguées au rang des bannis.
Les halogènes, la dernière place
L'halogène, ça vous parle ? C'est encore une technologie
très répandue dans nos foyers, bureaux et commerce.
Et pourtant, c'est loin d'être écologique !
Une lampe halogène consomme beaucoup plus qu'une lampe à basse consommation (2 à 10 fois plus) et est moins chère. Elle consomme toutefois moins qu'une lampe à incandescence, sachant que cette dernière a été (quasi-)retirée du marché. Voilà qui installe l'halogène comme un frein au développement des lampes à basse consommation (LED et fluo-compacte).
Initialement prévue pour 2016, la disparition des ampoules halogènes de nos rayons a été décalée de 2 ans suite à une négociation au niveau européen. Le retrait est dorénavant prévue pour septembre 2018 (1).
En plus de consommer une quantité bien plus importante d'électricité par rapport aux lampes à basse consommation (LED et LFC), l'halogène a une durée de vie bien moindre que la LED. Le coût réel de l'halogène n'est pas affiché. En effet, puisque la durée de vie est faible et que la consommation est importante, l'halogène a un coût réel supérieur au coût d'une ampoule LED par exemple, bien plus chère à l'achat mais très peu coûteuse dans son utilisation et ayant une durée de vie importante (d'environ 15 ans).
Avant de succomber au prix halogène, penser "investissement" est le début d'un choix en conscience des enjeux environnementaux et de la facture d'électricité.