Passons un moment avec Rejane Serandour, particulier et sociétaire à Sotteville-lès-Rouen.
Pourriez-vous vous présenter en quelques mots ?
Réjane, 37 ans, bretonne de sang, adoptée par le Nord, et aujourd’hui nouvelle normande.
Engagée depuis une quinzaine d’années bénévolement et professionnellement dans les luttes environnementales et sociales et dans le développement de l’économie sociale et solidaire. Adepte des combats collectifs et des coopérations entre les humain.es et entre les structures : « faire des choses avec des gens » me nourrit, c’est mon moteur.
Comment avez-vous connu Enercoop Normandie et pourquoi avoir fait ce choix ?
J’ai assisté à la naissance d’Enercoop Hauts-de-France : la coopérative a été soutenue par plusieurs clubs cigales au moment où je travaillais pour ce réseau de finance solidaire citoyenne. Le choix d’Enercoop comme fournisseur a été naturel et on l’a fait en famille dès que cela a été possible, pour mettre en cohérence nos idées et nos choix de consommation. Enercoop est un projet symbolique pour nous car il fait écho aux idées que nous portons, il les ancre dans la réalité, il prouve que cet autre futur est possible. C’est devenu un attachement presque sentimental. Alors arrivés en Normandie, il était évidemment hors de question de faire autrement !
Pourquoi, en plus d’être client, avoir fait le choix de devenir sociétaire ?
On a pris des parts de la coopérative en parallèle de la souscription client. Pour nous c’est d’abord une manière de soutenir un projet auquel on croit et d’encourager les personnes qui le font vivre. Mais c’est aussi une façon d’y prendre part, de donner sa voix, de contribuer activement au projet : vouloir un autre futur, ça engage. En plus, Enercoop Normandie déploie vraiment les conditions pour que chaque sociétaire se sente bien, invité.e à participer à son rythme.
Si vous deviez conseiller Enercoop Normandie à une relation, un proche, un partenaire, que lui diriez-vous ?
Qu’Enercoop c’est bien plus qu’un fournisseur d’électricité, c’est la mise en œuvre d’un projet de société ! C’est un fonctionnement en coopérative, ce sont des métiers qui permettent à tout type d’acteur d’engager sa transition énergétique, c’est une démarche de réappropriation citoyenne des questions d’énergie. Et celle-ci est puissante et nécessaire ! Oui les citoyen.nes sont capables de s’approprier des sujets complexes, de les co-piloter, souvent en cherchant et en garantissant le bénéfice pour leur territoire de vie.
Enercoop c’est l’illustration concrète qu’on peut faire les choses autrement si on s’en donne la peine. Et en Normandie, la coopérative est constituée de belles personnes, très engagées et avec une énergie contagieuse !
Quelle est, selon vous, la valeur commune que vous partagez avec Enercoop ?
Plusieurs sans doute. Ce que j’admire le plus chez Enercoop Normandie, c’est sa manière de faire vivre la valeur « gouvernance démocratique » des coopératives.
Pourriez-vous nous expliquer rapidement pourquoi ?
J’admire beaucoup la coopérative pour son fonctionnement interne, la façon dont elle soigne la participation des sociétaires, innove sur la démocratie interne, les prises de décision, la pédagogie mais aussi les coopérations… Tout cela n’est pas chose facile et je la trouve admirable par sa capacité à toujours choisir la route la plus collective même si elle est parfois sinueuse ou risquée.
Si vous deviez résumer votre activité en une chanson ?
Aïe, je suis plutôt Metal, alors là je sèche…
