Administra'watt ?
Portrait de Ziad Farhat,
Président du Conseil d'administration
Derrière la prise d'Enercoop Pays de la Loire il y a 16 administrateurs.trices, élu.e.s en mars 2019 par les différents collèges de sociétaires, à l'occasion de la première Assemblée générale de la coopérative. Aujourd'hui, c'est Ziad, le Président du Conseil d'Administration, qui se prête au jeu de l'interview !
Peux tu te présenter en quelques lignes ?
Je m'appelle Ziad, je suis né au Liban et j'ai grandi dans ce beau pays qu'est la France. J'estime qu'il sera d'autant plus beau qu'écologique et doté d'un système énergétique répondant aux enjeux environnementaux auxquels nous devons faire collectivement face. Accessoirement, mon métier est de conseiller des collectivités locales pour qu'elles structurent des politiques de transition énergétique !
Qu'est-ce qui t'a encouragé à devenir administrateur ?
Les changements individuels sont nécessaires mais insuffisants. En m'impliquant dans l'aventure Enercoop, c'est pour moi une des solutions possibles pour générer des changements d'ampleur collective. Nous impactons à travers Enercoop le système électrique français dans son ensemble : de la production d'énergie au courant dans nos prises, tout en encourageant à réduire nos consommations, première étape indispensable !
Sur quelles thématiques contribues-tu particulièrement au sein du CA ?
La tâche de président m'a été confiée par le CA. J'essaye donc de jouer le rôle d'animateur de notre belle équipe. Cela me conduit à participer à la vie de la coopérative dans son ensemble, et c'est passionnant.
Un poil prenant, quand même. Cet engagement m'a poussé à réduire mon temps de travail (3/5ème quand même !), avec le soutien de mon employeur ! Sortir de la logique actuelle du marché du travail, c'est aussi cela la transition !
As-tu un signe particulier ?
Je ne sais que répondre. Je déteste les étiquettes, le formatage et les cases dans lesquelles la société de la consommation et du marketing essaye de nous confiner. Allez, mon signe particulier, qui est absolument banal, c'est aujourd'hui ma famille. C'est elle aussi qui me donne l'énergie à aspirer à un autre demain que celui, angoissant, qui nous est promis.
Bon, et pour faire plaisir à Lisa, sur un ton un peu plus léger, j'ai des cheveux qui se coiffent n'importe comment et sans que je ne leur demande quoique ce soit. Vous avez ainsi l'explication à mes coupes improbables.