8 ans après Fukushima, la gestion de la catastrophe continue de montrer les failles autour du nucléaire
Il y a 8 ans jour pour jour se déroulait la catastrophe de Fukushima. L’accident nucléaire du 11 mars 2011 et ses nombreuses conséquences rappellent que les inquiétudes liées aux activités nucléaires restent d’actualité. Le traitement de l’accident et de ses conséquences démontrent les nombreuses failles qui encadrent le secteur du nucléaire.
Il y a 8 ans jour pour jour se déroulait la catastrophe de Fukushima. L’accident nucléaire du 11 mars 2011 et ses nombreuses conséquences rappellent que les inquiétudes liées aux activités nucléaires restent d’actualité. Le traitement de l’accident et de ses conséquences démontrent les nombreuses failles qui encadrent le secteur du nucléaire.
Les énergies renouvelables connaissent une croissance stable dans de nombreux pays. En France la production énergétique d’origine renouvelable a représenté près de 23 % du mix en 2018, soit une hausse de près de 4 points par rapport à 2017. Mais cela n’a pas empêché le nucléaire de converser la première place de la production avec plus de 70 % du mix énergétique français. Enercoop, aux côtés de ses 70 000 clients, continue de s’engager afin d’augmenter la part du renouvelable dans le mix français de production d’énergie, en proposant une électricité vraiment verte.
Un nucléaire vieillissant
Selon une étude de l’Agence Internationale de l'Énergie atomique (AIEA), on dénombre aujourd’hui 164 réacteurs nucléaires qui auraient cessé leur activité dans le monde dans des pays comme les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne, le Japon ou encore la France, pays le plus nucléarisé au monde. La filière vieillit, et les divers moyens de prolonger la vie des centrales ne font que reculer l’échéance : il faudra un jour démanteler les installations nucléaires.
Dans cette optique, une transition énergétique concrète et rapide en France ne doit plus être une option. En reculant le moment de baisser la part du nucléaire dans le mix énergétique français à 2035 , le gouvernement joue la montre. Ce décalage n’est pas sans conséquence, comme le souligne l’Autorité de sûreté nucléaire. 8 ans après la catastrophe, les prescriptions adressées par l’ASN aux divers exploitants pour sécuriser leurs centrales sont à peine mises en œuvre.
Un démantèlement qui ne peut se faire sans un cadre précis
Autre point épineux pour la filière : le démantèlement et la gestion des déchets. Au Japon, une enquête de Greenpeace Japon met en lumière les conditions désastreuses du démantèlement de la centrale de Fukushima, ainsi que les difficultés rencontrées. Dans l’hexagone, aux réacteurs déjà inactifs viendra également s’ajouter le démantèlement progressif des réacteurs du parc nucléaire actuel, inéluctable, malgré l’arrivée de nouvelles centrales. A l’heure actuelle, aucun plan précis de démantèlement ou de reconversion n’existe, y compris pour la centrale de Fessenheim, dont la fermeture définitive est prévue pour 2022.
En parallèle, la France doit faire face à la montagne de déchets radioactifs qu’elle a produits. L’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) a annoncé que le pays a dépassé en 2016 les 1,5 million de mètres cube de déchets radioactifs, toutes filières confondues (soit l’équivalent de 400 piscines olympiques). Aucune mesure durable n’est prévue sur ce point non plus.
Une transition énergétique et citoyenne
Il n’est pourtant pas impossible de défaire notre dépendance au nucléaire : plusieurs pays y ont déjà tourné le dos, comme l'Allemagne, la Belgique, la Suisse, l’Italie, l’Espagne ou encore la Suède. Le Costa Rica, démontre également qu’il est possible de passer au tout renouvelable, avec 98,7 % de son électricité en2017 produite à partir de l’hydraulique, de la géothermie et de l’éolien.
En France, l’association négaWatt confirme que le « 100 % renouvelables » est possible dès 2050. Chez Enercoop, fournisseur coopératif d'électricité 100 % renouvelable, nous faisons au quotidien notre part pour construire une alternative durable aux énergies polluantes et soutenir une transition énergétique citoyenne.
En janvier 2019, ce sont plus de 240 producteurs d’électricité renouvelable qui alimentent les clients d’Enercoop, en revendant, directement et en circuit-court, leur production 100 % renouvelable. Cette forte croissance appuie la logique de réappropriation citoyenne des questions énergétiques prônée par Enercoop et permet d’alimenter de plus en plus de clients en électricité renouvelable.
“Depuis sa création il y a treize ans, Enercoop a fait le choix de ne pas avoir recours à l'énergie nucléaire. Notre projet est d’être un fournisseur 100 % renouvelable et coopératif, en nous appuyant sur la production solaire, éolienne, hydraulique et biomasse des producteurs locaux avec qui nous travaillons. Dans un marché de l'électricité de plus en plus concurrentiel, Enercoop démontre qu'il est possible de pousser le développement des énergies renouvelables et la transition énergétique citoyenne au quotidien !” déclare Emmanuel Soulias, directeur d’Enercoop.
Et si 2019 était l’année du changement à grande échelle ? Depuis treize années, Enercoop, entouré de ses clients, sociétaires, producteurs et partenaires, prouve qu’un autre modèle de production et de consommation est possible. Aujourd’hui chaque citoyen qui rejoint notre projet en faveur d’une société plus écologique prouve que la sortie du nucléaire, c’est possible ! Alors, qu’attendons-nous pour diffuser le message haut et fort autour de nous ?