Pourquoi le mot "citoyen⋅ne" est-il aussi important pour notre réseau de coopératives ? Parce que pour nous, la transition ne peut se faire sans impliquer les citoyennes et citoyens. C'est pour cette raison que nous avons choisi la forme de coopérative. Détails sur ce choix crucial.
Pourquoi une forme coopérative ?
Selon Coop FR "La coopérative est un modèle entrepreneurial qui s’applique à tous les secteurs d’activité : commerce, agriculture, alimentation, industrie, artisanat, transport, banque, éducation, logement, etc.". Et il existe plusieurs modèles de coopératives. Chez Enercoop, nos fondateurs et fondatrices ont choisir la SCIC : la société coopérative d'intérêt collectif. Ce modèle permet à toutes les parties prenantes du projet Enercoop de prendre une part sociale et ainsi d'être représentées au sein des collèges et du Conseil d'Administration (CA).
Les coopératives sont si diverses, en France et de par le monde, qu'une journée internationale leur est consacrée le 6 juillet. En 2024, le thème de la journée était "Les coopératives construisent un avenir meilleur pour tous" et a célébré les contributions actuelles et historiques des coopératives à un avenir durable en accélérant les efforts pour mettre en œuvre les objectifs de développement durable (ODD) d’ici à 2030.
Nous nous retrouvons dans cette définition donnée par les Nations Unies : "Grâce à la gouvernance démocratique et à la propriété partagée, les coopératives proposent un exemple concret de paix et stabilité en rassemblant des personnes d’horizons divers en toute égalité et en favorisant la compréhension et le respect."
Et Enercoop dans tout ça ?
Nous en parlions un peu plus haut : le choix de la forme de SCIC permet à différents profils de prendre part au projet porté par Enercoop, et il nous permet de placer le(s) sociétaire(s) au cœur du modèle.
Selon Coop FR, les SCIC sont des "coopératives multisociétariales ou sociétés coopératives d’intérêt collectif, qui associent plusieurs parties prenantes autour d’un même projet, dont a minima les salariés, où en l’absence les producteurs du bien ou du service vendu, les bénéficiaires de l’activité, toute autre personne physique (activité bénévole) ou morale (par exemple les collectivités publiques)."
Le réseau Enercoop compte aujourd'hui plus de 65 500 sociétaires (dans toutes les coopératives locales) ; dont Enercoop Nationale, coopérative historique du réseau, qui en compte plus de 26 500. Et derrière ces chiffres, c'est tout autant de voix qui peuvent se faire entendre, puisque c'est l'un des principes de la SCIC : une personne = une voix.
La vie coopérative : donner une place aux sociétaires !
Pour faire le lien avec ces dizaines de milliers de personnes qui ont choisi de prendre une part dans l'une de nos coopératives, un métier est dédié : chargé⋅e de vie coopérative. Les 11 (bientôt 13 coopératives) réfléchissent en permanence aux façons d'impliquer à différents niveaux les sociétaires dans les activités de la coopérative concernée.
Mais être sociétaire, qu'est-ce que ça veut dire ? En quoi ça consiste ? La question n'est pas si simple, il existe plein de manières d'être sociétaire et de se mobiliser ! Un schéma de référence est à disposition pour les sociétaires de toutes nos coopératives : celui du parcours d'engagement (cliquez ici pour le voir ou sur l'image ci-dessous).
Enfin, nous avons non seulement fait le choix du modèle SCIC, mais aussi d'un fonctionnement en réseau : notre réseau de coopératives nous permet d'aller au plus près de nos sociétaires, en leur proposant d'agir au niveau local. Et les coopératives locales du réseau Enercoop proposent des actions qui vont dans ce sens, par exemple :
- en Nouvelle-Aquitaine, la (re)lance des groupes locaux bat son plein
- en Midi-Pyrénées, les collèges de la coopérative sont repensés
En intégrant directement les citoyen⋅nes à son fonctionnement, de son Conseil d'Administration aux Assemblées Générales notamment, les SCIC permettent à chacun⋅e de s'impliquer à sa manière dans un projet commun.